Historique
A l’origine fête païenne, « Carne levare, levamen », « enlève la chair » – définition la plus usitée du Carnaval – se déroule avant la période de carême, pendant les jours gras (Mardi-gras). C’est la dernière fête avant une période d’abstinence et de cuisine maigre, qui justifie donc tous les débordements. C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde.
Depuis le début de cette décennie, l’influence des Carnavals brésiliens, caribéens, latino-américains sur les Carnavals européens et scandinaves, tout particulièrement est indéniable. La participation au Carnaval de Nice, réel carrefour international, de groupes carnavalesques du monde entier permet la découverte de la richesse, du dynamisme et de la musique d’autres Carnavals. Conséquence : les écoles de samba, les orchestres de steel-band, la salsa, remplacent peu à peu les marches et farandoles d’antan.
La fête s’imprègne de ce brassage de cultures qui a besoin de nouveaux moyens d’expression. Les arts de la rue inspirent le carnavalier, devenu artiste plasticien-scénographe.